VOT à Marines (National)

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Vu par Manu :

Arrivés ce matin 1h30 avant le départ, garé à coté de DID, nous allons ensemble récupérer les plaques et maillots fleuris du 78 (façon Stade Français mais en moins réussis) au près du club de BONNIERES  de Gérard LETOULOUSE.
Les VET A sont en pleine course, nous n’avons pas vraiment le temps de les voir passer, notamment PASCAL, et partons nous échauffer tranquillement avant la mise en grille; un peu de soleil nous pourrons rouler en court et surtout le parcours est sec!!! C’est tellement rare à MARINES. Par contre comme pour DID, testées dans les côtes, les jambes ne sont pas vraiment là; on verra bien, car c’est plutôt mon dos qui m’inquiète

Beaucoup de compétiteurs connus que nous croisons en longueur d’année sur le VOT, entre autres. Michel à les bons pneus mais après avoir rempli un bidon sur le vélo, se pose la question du Camelback qu’il part récupérer au dernier moment...
Appel par N° et DID N°17, n’est pas là (il devait chercher quelque chose ou quelqu’un dans les bois; une vieille habitude!), les commissaires inflexibles le feront partir en dernière ligne avec le champion 95, une bête, dans le même cas! De ma 3ème ligne avec mon N°54, en me retournant je vois qu’il tire la gueule. Les plus de 60 sont derrière, ils partent 5mn après nous

11h00 c’est parti pour la longue côte goudronnée et bien sur à bloc, moi qui n’arrive plus à faire monter le cardio je n’aime pas trop! Le best 95 me passe, puis DID, ainsi que des bons de la première ligne qui ont du être enfermés; je donne ce que je peux et c’est pas mal car un haut je suis 30 mais les bras tétanisés et pas terrible au niveau des sensations. GRANGER mon éternel concurrent me passe dans la ligne droite avant la foret, je prends la roue.

Enfin cette forêt et du VTT avec bien sur un profils descendant pendant 4kms pour revenir au niveau du départ sur la prairie supérieure, cela roule à bloc tout à droite, peu de fêlés me doublent, DID est 3 ou 4 places devant; pas possible de récupérer du départ. Passage sur la ligne on m’annonce 34; de nouveau la côte, je tiens sur la plaque et en puissance.

Premier grand tour de 7kms un peu à l’arrache avec un peu de mal, trous, virages, petites remontées, la grosse marche après la passerelle où il faut mieux avoir une fourche pas trop souple. Il n’u a pas de grandes montées, des faux plats et 2 raidars assez courts.
Si je suis moyen dans les parties techniques avec les petites relances permanentes qui demandent de la vélocité, sur les bouts droits et plats je suis pas mal, malgré le mal au dos.
Beaucoup d’encouragements de types non qualifiés venus voir la course dont THIERRY et PHILOU qui en plus prennent des photos; très sympa.

Passage sur la ligne: 37, c’est logique vu ma forme et au bout d’un tour les positions sont quasi figées car tout le monde est à bloc sans se réserver pour la fin; cela ne sert à rien sur une course de 28kms. Je ne double personne, mais seuls 2 types de l’EURE, dont un avec qui je me tire la bourre depuis plus de 10 ans, qui ont fini 4 et 5 devant moi au régional, me passent avec un type du CALVADOS à qui je m’accroche mais qui fini par s’éloigner. 
Je fais ce que je peut, pense à l’arrivée et j’ai du mal à attraper un tube de gel dans ce maillot; Je reviens sur les 2 type de l’EURE en passe un qui est à pied dans le seul raidar, puis l’autre après la dernière zone technique et la 2ème passerelle en prenant la trajectoire la plus risquée, rattrape un gars de la SOMME dans la ligne droite avant la prairie d’arrivée, donne tout et passe la ligne; terminé.

Et bien non, un type de plus de 60 rattrapé continue, je suis étonné continue doucement et BENEDICTE qui m’a accompagné ( c’est la première fois qu’elle ne reste pas dans la voiture à cause de la pluie qui était présente durant tous les NATIONAUX auxquels j’ai participé) me dit 34; normal. 
Je comprends mon erreur: en mars du fait de la boue, la course avait été raccourcie d’un tour; mais pas aujourd’hui!!! Et de nouveau la côte, j’ai du mal à me motiver du coup le gars de la SOMME me double ainsi que le N°2 sur le podium en 2012 (rencontré en ARDECHE) qui a du crever. 
Je me reprends mais j’ai un peu plus de difficultés, les deux de l’EURE me passent l’un après l’autre. Personne à doubler, plus personne juste derrière. Je vais tout faire pour rester dans les 40 et je tâche à prendre du plaisir en soignant les trajectoires.
Je veux prendre la barre pate de fruit car je crains le cou de fringale; rien dans la poche!! Qui me l’a piqué en me doublant? Elle est simplement tombée lors de ma pêche au tube! Il me reste donc à boire un max;  on s’occupe comme on peut.

La passerelle avant la marche, un type à pied, à priori un plus de 60 dans la trajectoire, je gueule, virage à angle droit limite la roue avant ripe, un coup de pied au sol, c’est reparti.  En remontant un coup de cul, je vois de l’autre coté BERNARD du club l’ELANCOURT que je battais en début de saison mais qui a termine juste devant moi aux 2 derniers VOT; pas question que cela se reproduise et cela me motive.
Je tire sur les pédales au lieu de pousser, la dernière montée, j’en double 2 à priori des plus de 60, puis le type du CALVADOS à l’agonie, une place de gagnée et c’est un minium.
Un maillot de MARINES dans la ligne droite avant la prairie, c’est JEAN le doyen du VOT (un type sympa amoureux du VTT même au ROC à pied dans la première longue montée ) à qui je prends un tour.
Cette fois ci l’arrivée, sans vraiment connaître ma place autour de 37-38 et 1h29. Pas vraiment fatigué comme chaque fois que la course est trop courte mais étrangement sans avoir pu donner plus; il faut savoir être hyper violent sans répit.

A peine arrivé, derrière moi GRANGE le multiple champion du monde master Cyclo Cross et VTT en termine, en plus de 60; je le félicite c’est un super type. Discussions durant un bon bout de temps avec DID et les nombreux adversaires connus, ce sont toujours de bons moments, on se raconte  nos courses, nos problèmes et DID qui à déraillé 3 fois est 3mn devant moi, sans doute entre 25 et 30, il est déçu car voulait rentrer dans les 10! 
Je lui avait dit que cela serait dur car cela roule très fort, mais il valait potentiellement 10 places de mieux. Il en est de même pour moi qui espérait renter dans les 30, c’était faisable, mais compte tenu des positions de mes adversaires habituels, je suis à ma place donc pas trop de regrets.

DID rentre, car il bosse au magasin cet AM, PHILOU refuse les frites que BENEDICTE a acheté, mais pas THIERRY qui a fait de la barquette plastique, une amie du moment. JACQUES arrive, 20 derrière SEGUARA, ils espèrent pour le classement par équipe.
Thierry nous refroidit un peu, une fois les frites englouties, en racontant qu’un plus de 60 serait décédé après une chute anodine...et en plus dans un petit passage lent sans risques particuliers.

Je reviens demain matin pour accompagner HUGUES; il y a de forte chance que le terrain soit bien différent, car des pluies importantes sont prévues. MARINES va être fidèle à sa réputation.
Espérons que pour la ROGANOISE de lundi, avec le Club de St GER,  cela réalisable

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Vu par Didier N :

Salut à tous,

effectivement , un peu déçu de mon résultat mais les impondérables mécaniques font partis des difficultés que le pilote doit gérer.

Ayant cassé ma chaine le week dernier sur la rando de St Martin, je la changeais cette semaine.

Je montais une SRAM à la place de la FSA d'origine.

Sur le pied pas de problème, ni autour du pâté de maison, ni à la chauffe le matin de la course. De plus, pourquoi reprendre les réglages du der AV suite à un changement de chaines?

Les conditions d'urgence et les passages indélicats des vitesses en course feront que la moindre imprécision de réglage prends une dimension qui laisse des places.

Comme le dit Manu, le niveau est élevé et les mecs sont affutés. Tous les gars sont taquet et les écarts entres coureurs sont minimes.

Au premier déraillement j' étais 20, 4 gars me passent, le temps de remettre la chaine sur les plateaux.

Pas de problèmes , me dis je. J'irais les chercher sur le plat...

Erreur, les mecs ont les jambes et je ne peux que revenir sur eux mais sans pouvoir les passer.

Au 2eme saut c'est encore 4 mecs qui me passent. cette fais c'est mort, je sais que je ne terminerais pas sous la barre des 10, ni même des 20.

Pourtant la forme était là... Mais le niveau est vraiment élevé...

Les impondérables mécaniques sont de mon fait, par contre,  je ne remercie pas ce connard de commissaire qui nous a fait partir en dernière ligne pour 3 mn de retard à l'appel de notre nom.

Pour ma part, je pensais honnêtement que les places sur les lignes était réservées et qu'il suffisait de passer le sas dans l' ordre qu'on voulait pour venir prendre sa place dans le quart d'heure avant le départ.

NON, comme à l'école , l'appel commence un quart d'heure avant le départ par ordre de dossard. Sans réponse du coureur, celui ci est placé en dernière ligne.

Que l'Ufolep aille se faire mettre, c'est la dernière fois que je m'emmerde à me sélectionner pour me retrouver fond de grille pour 3 mn de retard.

Je pensais que le commissaire plaisantait et que les 3 punis que nous étions allions reprendre nos lignes respectives... Et bien non...

Inutile de dire que j'ai laissé du jus pour revenir et que je n'ai pu prendre les bonnes roues avant l'entrée dans les singles...

C'est le règlement... J'ai eu le tord de ne pas le connaitre...

Réaction à chaud, je ne suis plus vraiment motivé pour ce genre de course. Trop de contraintes pour des courses trop courte à mon gout ou le plaisir de rouler n'est pas toujours au rdv.

Prochain objectif, La Troglodyte le 23 Juin à coté de Rouen.

Un raid de 60 Kms. Objectif principal, se faire plaisir...

Merci à Philou et à Thierry pour leur encouragements.

Une pensée pour les coureurs qui ont pris le départ ce matin.

A demain pour une Roganoise qui j'espère pourra se faire sous une bonne météo.

 

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Vu par Hugues :

Hello,

Que dire! Pour commencer au niveau des conditions métrologiques et de l’état du terrain de Marines en cas de pluie, la décision de monter un train Medusa arrière et Nobby Nic avant fut facile a prendre et fort utile, dommage alors que le vélo de papa est revenue à peine poussiéreux de sa course.

L’horaire matinal, appel 8h15 et départ 8h30 comme Pascal hier implique de se lever encore trop tôt pour une journée de repos.

Le temps est plutôt chaud, la pluie est dans le sud pour ce matin et les bonhommes affutés. Avec mon numéro 101 sur 110 et le circuit connu, je mise sur la bosse du départ pour essayer de recoller aux TGV de tête. Mais à la sortie du champ, bien placé sur la gauche et prés à faire mon effort, freinage en cata a cause de je ne sais quoi, 4 mecs devant dans le même cas, dur de repartir et surtout dans je crois les 5 derniers, la meute étant déjà aux trousses des motos ouvreuses. D’autant plus que mon pneu arrière montre des signes de flottaisons qui me vaudra un arrêt regonflage dans le premier passage au bois de St-Jean.

Du coup, je perds de vue les mecs que je pensais suivre, me refait doubler par ceux que j’avais réussie à passer, et m’installe dans un faut rythme de course qui perdura tout au long de ces tours ou le plaisir ne sera pas au rendez-vous.

Au milieu du 3eme tour, on me signale les premiers à 20 mn devant, cela devrait le faire pour en faire un 4eme  malheureusement, à 1 bornes de l’arrivée, à un changement de plateau que j’estime en douceur la chaine se bloque totalement, je suis obligé de desserrer la manivelle pour lui donner de l’espace et c’est à ce moment que les deux fusées qui ont creuser un trou énorme avec le reste me double. Bon… on repart, passe la ligne, rejoins papa qui m’a accompagné et encouragé.

Frustré quand même de ce non résultat, la forme n’était pas totalement là, manque d’entrainement aussi, de route surtout. Cela dit, 3 courses dans la boue cette année (dont 2 a Marines) et jamais de plaisir. Surtout que pour une fois j’avais mis les bons pneus !! Sympa tout de même d'avoir pu y participer,  championnat de France qui, je crois, est depuis très longtemps jamais épargné par la pluie.

 

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Vu par Olivier A :

Dernier à courir, dernier à raconter… voici la course SENB vue de l’intérieur, petit CR pour s’occuper par temps de pluie :

La météo annonçait depuis une semaine un déluge dans la nuit de samedi à dimanche, et laissait craindre une course sous la pluie. Finalement on s’en est bien sorti : il a plus moins que prévu dans la nuit, les SENA premiers à courir dimanche matin ont tout ramassé (merci Hugues..) et la pluie a attendu la remise des prix pour redémarrer. On a donc sali les vélos mais ni les maillots ni les transmissions, et mes Pythons neufs pour l’occasion étaient le parfait compromis.

Horaire inhabituel oblige (départ à 14h) j’arrive plus à l’avance que d’habitude, pour manger quelques pates à 11h. J’ai ensuite le temps de profiter de l’ambiance sur la ligne pendant la course des juniors, en récupérant ma plaque et mon beau(?) maillot auprès de Gérard, sous la tente de Bonnières où les supporters familiaux du matin ont déjà attaqué les barquettes de frites et les bières, ce n’est pas encore l’heure pour moi… 

Echauffement tranquille dans la campagne puis plus soutenu dans la côte sous la ligne pour se préparer au départ, je garde un œil sur la montre pour éviter la mésaventure de certains… Dernier pipi avant de rejoindre l’appel, je pose le vélo et l’enjambe… crack… et m… je n’ai pas levé le pied assez haut et le crampon de la chaussure a bien entamé le vernis de mon cadre tout neuf, fais ch… Je vérifie juste qu’il n’y a heureusement pas de dégât structurel et je me reconcentre en rejoignant l’entrée du sas.

Notre N°1 Yvelinois Alexis Durand, dossard 12, apparait quand le speaker en est à décompter 11 ¾… il a bien failli perdre sa place de champion régional en 1ere ligne. Grâce à lui j’ai un super dossard 22 et je me retrouve 2eme appelé en 2eme ligne, côté droit de la grille, légèrement favorable au vu de la pente, et à l’intérieur du premier virage. Derrière, la grille se complète avec quelques gros calibres pour le classement individuel en 3eme et 4eme lignes, comme nos voisins du Val d’Oise trop nombreux pour être tous bien placés, et ceux des Hauts de Seine et Seine et Marne pénalisés par un classement inter-comités calamiteux.

Côté 78, seul Alexis peut prétendre à une place en individuel, mais derrière on est plusieurs à pouvoir compléter honorablement le trio qui comptera pour le classement par équipes, pourquoi pas un podium ? (d’ailleurs comme j’ai lu le règlement j’ai pris une tenue propre au cas où…)

Sympa en tous cas de courir pour une fois en équipe avec nos concurrents habituels, et comme on se connait bien ça fera des points de repères dans le feu de l’action.

Mon objectif du jour : être le mieux placé possible parmi les Yvelinois, et que chacun fasse une bonne course pour que l’on soit bien placés par équipe. Sur le papier, Alexis est au-dessus du lot, Maxime de Bonnières est plus fort que moi en début de saison, et j’arrive 3eme devant David de Poissy ; Loic de Poissy ne prenant pas le départ l’équipe est complétée par Cyril et Mickael de Bonnières.

Le départ est donné, je tarde comme trop souvent à clipser le 2eme pied, mais j’assure l’essentiel : sortir du champ et rejoindre la route avant le bouchon qui s’est formé pour chaque départ à l’intérieur du virage. La côte bitumée se monte à un train d’enfer, les mauvaises places en grille des favoris sont vite oubliées, je vois passer dès l’attaque de la côte Guillaume Jan de l’ACBB, Guillaume Sager des Sangliers du Vexin, Virgile Magne du Val d’Oise, et mon collègue de Renault Stéphane Bourret champion d’Essonne, à un rythme que je n’essaie même pas d’accrocher. Petite surprise, Alexis Durand me double (alors qu’il aurait dû être devant) seulement dans la ligne droite plate après la côte, ça ne doit pas être son jour, je ne l’apprendrai qu’à l’arrivée mais il va abandonner dès le premier tour. Les autres Yvelinois partis dans les lignes suivantes prennent aussi un bon départ. David me double assez vite alors que je suis au bord du surrégime, comme je sais qu’il craque souvent en deuxième partie de course (comme à Noisy il y a 2 semaines) je lui conseille de gérer un peu. Maxime revient aussi mais moins vite, j’arrive à accrocher sa roue, on doit être au juste rythme, un effort violent pour se placer avant que les positions se décantent et ne pas se faire bouchonner, tout en pensant aux deux heures de course à tenir.

On attaque le premier tour après la boucle de départ, dans la roue de Maxime je vois que bien que plus fort que moi physiquement il est pénalisé par la tenue latérale de ses pneus, donc je passe pour ne pas perdre de temps. Les quelques bouchons du départ sont oubliés, j’enchaine dans les passages techniques, gagne quelques places à l’occasion des 2 raidards passés sur le vélo alors que beaucoup marchent. Maxime fait l’élastique en fonction des passages techniques ou roulants, mais à la fin du tour c’est encore lui qui me suit dans la roue. Comme on est 3 et 4 Yvelinois pour 3 qui comptent au classement par équipes, je l’encourage pour aller jusqu’au bout, au cas où David parti trop fort ne craque, ou en cas d’incident mécanique.

On approche de la fin du premier tour, Sébastien Corradini commissaire nous donne un classement fiable : 52 !

Attaque du 2eme tour, déjà quelques signes de crampes, il va falloir penser à gérer un peu… Maxime a dû prendre confiance en ses pneus, je le laisse partir et continue à mon rythme en faisant attention à ne pas ralentir. Verdict pointage Corradini à la fin du 2eme tour : 52 exactement comme au tour précédent, j’ai donc conservé le bon rythme, et c’est bien Maxime qui a accéléré.

Troisième tour, c’est maintenant que l’on va commencer à ramasser ceux qui sont partis trop fort comme des fruits murs… d’ailleurs toujours pas de David en vue, lui si il tient jusqu’au bout il est en train de nous faire un sacré numéro !

Je profite du parcours dégagé et de l’ambiance des supporters dans le bois de Jean, c’est génial ces grands rendez-vous ! Au milieu des groupies, un Ipad m’encourage avec la voix de Michel et me donne des écarts : 35 puis 30 secondes sur 2 Yvelinois, David et Maxime sont ensemble et pas loin.

Le pointage Corradini fin du 3eme tour confirme mes prévisions : 45, la course d’usure commence à jouer.

Je croise plusieurs fois le grimpeur-rouleur de poche de l’ACBB, sans essayer de le suivre dans la bosse bitumée et sur le plat roulant, par contre je prends ma revanche à chaque passage VTT, et l’honneur est sauf il aura près d’une minute de retard à l’arrivée.

Dernier tour, dernier passage dans le bois de Jean déserté par les spectateurs qui ont rejoint l’arrivée, le silence complet contraste avec les tours précédents. C’est plus que jamais limite crampes dans les montées coutes sur la plaque, mais ça passe encore pour moi sur le vélo dans ce que la plupart considèreront comme des portages, c’est bon signe. Je suis la roue d’un local 95, bon plan car il va vite sur son terrain. Dernier faux plat, un maillot 78 en point de mire, je tente de m’accrocher au 95 pour remonter avec lui au cas où, mais je perds progressivement le contact. Dernière boucle dans le champ d’arrivée, ce n’est pas 1 mais 2 maillots 78 qui vont passer la ligne ensemble, le 95 remonte sur eux, et m… ils se font passer tous les 2 sur la ligne (voir la video floue de Michel) et j’arrive juste derrière pour conclure un quand même beau tir groupé : Maxime 41, David 42, moi 43 à 27 secondes, je remontais jusqu’au bout.

Comme prévu le Val d’Oise gagne par équipes, avec pas moins de 6 coureurs devant nous, gros niveau en plus de l’avantage du terrain ! Pas de podium pour nous, et pas de regrets, plusieurs départements étaient trop forts pour nous, même si Alexis avait été à sa place.

Voilà, j’ai fait la course que j’avais dans les jambes, content d’être revenu au contact de Maxime et quelques autres qui étaient un cran au-dessus en début de saison, bravo à David qui s’est surpassé le bon jour. Content aussi d’être finalement à seulement 2 minutes de Stéphane Bourret d’habitude intouchable pour moi sur des courses courtes après sa saison d’hiver de cyclo-cross. Comme moi il ne s’est pas préparé spécifiquement, plutôt en train de rallonger les sorties en vue de la Marmotte, le match sera intéressant sur ce terrain d’une autre ampleur, peut être au milieu des névés (voir l’étape du jour du Giro raccourcie pour cause de Galibier fermé).

Un grand merci à Michel pour les encouragements et les vidéos.

J’espère qu’après quelques jours de repos bien mérité la pluie va nous laisser reprendre l’entrainement et les recos pour la rando.

 

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